C'est à partir de 1947 que le maire a pris l'habitude de confier les clés de la ville à ses habitants. Trois clés pour trois quartiers : le Grand Bayonne, le Petit Bayonne et Saint-Esprit. Les clés sont jetées du balcon de la mairie par des invités vedettes. Johnny Halliday, Julien Clerc, Jean-Jacques Goldman ,... se sont prêtés au jeu. Cette année, c’est Vincent Cassel qui a donné le top départ des Fêtes.
En 1969, Luis Mariano jette les clefs de la ville, vêtu de blanc et rouge, comme à Pampelune. Aujourd'hui, la tradition est respectée par tous, même par les visiteurs occasionnels, si bien que pendant les cinq jours des Fêtes pas une âme ne se promène dans d'autres couleurs; question d'égalité plus que d'uniformité. A Bayonne, le principe est le même que le déguisement du carnaval. Tout le monde fait la fête ensemble sans aucun jugement.
Au fil des années, diverses animations sont venues s'ajouter aux nombreuses coutumes liées aux Fêtes. Certaines sont indétrônables comme les courses de vaches, qui se déroulent sur une place du Petit-Bayonne. Depuis l'ouverture des Fêtes un tournoi de pelote rassemble place du Trinquet Moderne les plus grands champions de pelote à main nue. La corrida, qui fait partie intégrante de la culture bayonnaise, accompagne aussi ces fêtes depuis 1933. Le corso lumineux, défilé de chars décorés, attire quant à lui de très nombreuses personnes. Les Géants fascinent quant à eux les enfants.
Les penas, associations participant toute l'année à la vie culturelle de Bayonne, sont très actives pendant les Fêtes. Chaque peña, selon sa raison d'être, apporte sa touche personnelle. On en compte plus de quatre-vingt.
Pendant cinquante ans, l’affiche des Fêtes a été conçue par Arnaud Saez. Depuis sa mort, c’est un concours qui sélectionne l’affiche, comme à Pampelune avec laquelle Bayonne est jumelée depuis 1960. Au demeurant, les échanges entre les deux cités sont anciens. Bayonne fut pendant longtemps le port de la Navarre.
Les Fêtes sont une aubaine pour l’économie de la ville mais elles coûtent cher (un million d’euros). Cette année les Bayonnais ont dû se mobiliser pour suppléer la défection du soutien du lunetier Alain Afflelou.
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