samedi 27 octobre 2012

Montpellier : l'attractivité par l'architecture


Depuis plus de trente ans, Montpellier mise sur l’architecture pour installer l’image d’une cité attractive. Le quartier néoclassique d’Antigone, conçu par Ricardo Bofil, a ouvert la voie. D’autres architectes de renom ont ensuite signé d’illustres réalisations : Bernard Reichen, l’écocité qui va vers la mer ; Paul Chemetov, la médiathèque Emile Zola ; Christian de Portzamparc, le quartier des Jardins de la Lironde ; Paul Buren, le parvis du musée Fabre.
Trois nouveaux bâtiments, inaugurés cet été, complètent désormais la liste. Porté par la région Languedoc-Roussillon, le lycée hôtelier Georges-Frêche a été conçu par Massimillano Fuksas. Zaha Hadid a signé de son côté Pierres Vives, bâtiment voulu par le conseil général de l’Hérault pour y abriter ses archives et quelques autres services. Enfin, après avoir déjà réalisé Montpellier son hôtel de ville, Jean Nouvel a dessiné le RBC Design Center.
L’histoire ne s’arrêtera pas là puisqu’un projet ambitionne d’aménager autour de la nouvelle gare TGV l’une des plus importantes opérations urbanistiques d’ Europe :  350 hectares confiés à Kees Christiaanse à qui est demandé de concevoir l’avant-garde de la ville du XXIème siècle.
Le coût de tous ces projets suscite bien sûr des critiques mais leurs protagonistes font valoir que leurs retombées sont loin d’être négligeables dans une région où le taux de chômage est trois points plus élevé que la moyenne nationale. Pour  compenser son modeste poids économique, Montpellier parie sur la construction d’un patrimoine attractif. Tout le pari repose sur la qualité des réalisations, leur intégration, leur complémentarité et demain leur maintenance. Certains projets réalisés dans le passé, comme le centre commercial du Polygone, dans le prolongement de la place de la Comédie,  laissent malheureusement sceptiques à certains égards.

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